Généalogie, 1914-1918 : le club mémoires mène l'enquête !

Publié par Le cédéiste sur 23 Avril 2018, 13:15pm

Lundi 23 avril 2018, l’association Allier Généalogie, par le biais de sa Présidente, Mme Berna et de sa vice- présidente, Mme Lafleur, est intervenue au CDI, lundi 23 avril 2018, de 11h00 à 12h00, auprès d’un premier groupe du club mémoires pour aider les élèves à faire des recherches sur :

les « enfants » de St Germain-des-Fossés morts pour la France lors du conflit de 1914-1918 et dont le nom est gravé dans le monument au cœur de la ville de St Germain-des-Fossés. Louis CAILLOT, mort à 20 ans, a servi d’exemple.
La méthode de recherche perçue comme une enquête policière devra également les aider à travailler également sur leurs familles.

Mmes BERNA et LAFLEUR ont commencé par expliquer la généalogie.

Qu’est-ce que la généalogie ?

La découverte des ancêtres (des dates, des noms), des personnes, de leur quotidien, des métiers qui existaient au sein de la société.

Avant 1880, nos ancêtres pour la plupart étaient analphabètes, ils n’avaient pas la chance d’aller à l’école : on s’en rendait compte en compulsant des actes où l’on voit qu’ils ne savaient pas signer.

Au moment où la guerre de 14 éclate, la moitié de la population française est rurale, ce qui ne signifiait pas que tous les métiers étaient agricoles. On avait besoin par exemple d’un bouvier pour dresser les bœufs qui portaient le joug pour tirer la charrue.

Faire de la généalogie, ce n’est pas qu’aligner des dates et des noms, c’est partir à la découverte de métiers surprenants qui sont (ou deviennent) inconnus de nos jours. Ainsi du charron qui fabriquait les roues des chars, du tonnelier très présent pour ceux qui travaillaient la vigne dans le Bourbonnais, du taillandier qui fabriquait les outils en fer. Ainsi, le métier de « peigneur de chanvre » n’existe plus : on peignait la plante (le chanvre) après l’avoir traitée pour faire des fils.

Comment parvient-on à acquérir toutes ces connaissances ?

La transmission orale a joué au sein des familles : les gens se réunissaient, parlaient entre eux…
Puis, sont arrivés les registres paroissiaux : on ne connaissait que la seule lignée des nobles, rien pour les autres catégories de la population. Le roi François Ier a alors cherché à connaître ses sujets. En 1539, par l’Ordonnance de Villers Cotterets, il demande aux prêtres de tenir des registres paroissiaux et impose la rédaction des textes en langue française. Dès lors, les prêtres notent dans des cahiers tous les baptêmes qui ont lieu dans leurs paroisses…
La Révolution – qui a découpé les paroisses en départements et communes - a également joué un rôle en 1792 en créant les registres d’Etat Civil tenus par des officiers municipaux qui indiquent mariages, naissances, décès…