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M e m o r iæ

M e m o r iæ

Le CLUB MEMOIRES du CDI du COLLEGE Jean de La Fontaine, à St Germain-des-Fossés. Connaître "autrefois" pour savoir qui l'on est et où l'on va. 1er Prix de l'Education citoyenne (2017) et "Témoignage de Reconnaissance d'Education citoyenne" (2018) de l'Ordre National du Mérite. 1er prix départemental et 2ème prix académique du Concours National de la Résistance et de la Déportation (2018).


La transmission du récit familial

Publié par Le cédéiste

      Lorsque le projet « devoir de mémoires » a été lancé au CDI du collège Jean de La Fontaine (septembre 2016), il a été demandé aux familles des élèves de l'établissement si celles-ci étaient en possession de documents liés aux deux guerres mondiales.  Il  est certes difficile de conserver des archives familiales, à cause du manque de place, des rongeurs, de l’humidité, de la sécheresse, des inondations, des incendies… mais nous avions bon espoir. Si beaucoup ont répondu ne rien posséder, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que bien des familles avaient jeté à la déchèterie certains objets familiaux, mis en vente dans des brocantes les médailles de l’arrière grand-père ou  brûlés – oui, brûlés ! - des lettres. De là à penser que la conservation de la mémoire familiale n’est pas la priorité de bien des gens, il n’y avait qu’un pas. Le comédien Dominique TCHORIK confirmait cette idée. Pour le centenaire de la 1ère Guerre Mondiale, nous l’avions invité au collège pour « Loin de Verdun », son spectacle à base de lectures de lettres de « Poilus », lettres qu’il avait récupéré auprès d’une personne qui allait les… jeter. Néanmoins, la collecte fut belle  : nous avons récupéré pas mal d’objets qui ont été exposés tout au long de l’année au Centre de documentation. Toutefois, plusieurs familles nous ont dit posséder davantage d’objets sur la Guerre d’Algérie.

La transmission du récit familial ? Des progrès à faire !

Les élèves ont dit raconter à leurs parents ce qu’ils faisaient durant les heures réservées au projet "mémoires" et peut-être davantage à leurs grands-parents - parce que ceux-ci ont le temps ? Cette volonté de « dire » est bien reçue par les familles : « c’est bien de parler de tout ça ! » Lisa affirme que c’est parce qu’il y a eu ce projet au collège que l’on parle, chez elle, d’autrefois, des ancêtres qui ont connu la guerre. Mais, on s’aperçoit que bien de des adolescents ne connaissent que peu de choses sur leur histoire familiale et sur la vie de leurs propres parents. Parfois, il faut bien le dire, l’histoire familiale est « compliquée », par exemple, quand on a un grand parent alsacien... En tout cas, les parents des enfants du club mémoires n'ont pas hésité une seconde, un dimanche,  à venir nombreux passer une journée au Mont-Mouchet, pour se souvenir. Preuve que...

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