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M e m o r iæ

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Le CLUB MEMOIRES du CDI du COLLEGE Jean de La Fontaine, à St Germain-des-Fossés. Connaître "autrefois" pour savoir qui l'on est et où l'on va. 1er Prix de l'Education citoyenne (2017) et "Témoignage de Reconnaissance d'Education citoyenne" (2018) de l'Ordre National du Mérite. 1er prix départemental et 2ème prix académique du Concours National de la Résistance et de la Déportation (2018).


EXPO... La Résistance au sein du bocage Bourbonnais

Publié par Le cédéiste sur 4 Avril 2018, 08:59am

Catégories : #L'Allier, 1939-1945

Mardi 17 janvier 2017, Daniel Levieux, représentant le comité local de l'Association nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance Meillard-Le Montet, a présenté aux classes de 3ème, à la classe ULIS et au Club "Mémoires" du collège, l'exposition "Terre de Résistance." Une vingtaine de posters, retraçant les grandes lignes de la Résistance au sein du bocage Bourbonnais paysan, "racontent" des vies, celles de femmes (Danielle Casanova, Nancy Wake), d'hommes (Georges Gavelle, Jean Villatte...), engagés contre le nazisme, le pouvoir collaborationniste du Maréchal Pétain et pour la défense de la liberté et de la... paix.

 

L'auditoire, captivé, a remonté le temps pour découvrir la vie des "légaux" - ceux qui ravitaillent, font du renseignement - celle des "clandestins" qui ont donné naissance à des organisations combattantes : le camp Hoche à Meillard, le camp Casanova, le maquis Villechenon. Les élèves ont été initiés aux particularités de ces différents "maquis", à leurs activités, à leurs actions certes armées (le sabotage ferroviaire à Cerisiers) mais pas uniquement : les tracts de Robert Fallut, les fausses cartes d'identités... ont circulé entre les mains des adolescents surpris d'apprendre que résister c'était également mettre le feu aux récoltes pour éviter qu'elles ne partent pour l'Allemagne... Ils ont vu avec effroi les risques encourus par ces hommes et ces femmes ainsi que le sort tragique qui leur était réservé s'ils étaient pris : la déportation, pour Lucienne Depresle à Ravensbrück, pour Gilbert Bidet à Buchenwald... La répression pour Louis Lanusse, fusillé et donc exécuté à Tronget, pour avoir porté des armes sur le porte-bagages de son vélo...

Ce fut une magnifique journée, riche en informations - retranscrites dans le livre rédigé par le club Mémoires - très émouvante menée par Daniel Levieux qui fut, lui même, ému aux larmes lorsque spontanément les élèves sont venus lui signifier combien il les avait passionnés !!!

Daniel LEVIEUX : Avant de commencer, j’aimerais vous dire quelque chose d’important. Quand plusieurs personnes regardent une même chose avec leurs yeux, aucun ne voit... la même chose ! L'impératif pour tout homme est donc le suivant : être vigilant et curieux ! Interrogez-vous toujours sur ce que vous voyez, ce que vous lisez dans. Certains livres "racontent" beaucoup de bêtises sur la Résistance dans l'Allier. Il faut donc REFLECHIR et ne pas croire sur parole. Avoir un oeil critique. La mémoire est partisane ; moi, voyez-vous, j'ai choisi mon camp : je viens vers vous en étant porteur des valeurs des Résistants. Je n'amène pas l'Histoire de la guerre, vos professeurs le feront, mais la mémoire de la Résistance.

 

Elève : C'est quoi être Résistant ?

Daniel LEVIEUX : Dans une société, tout le monde ne partage pas la même opinion.  Pour qu'il y ait résistance, il faut donc une situation d'opposition, de conflit. Dans le cas qui nous intéresse, l'invasion de la France par l'Allemagne nazie et la collaboration du Maréchal Pétain avec l'Allemagne sont insupportables, du moins aux yeux de certains. Des foyers d’opposition se créent donc : l'Allier est une terre de Résistance.

Elève : Comment cela a-t-il commencé ?

Daniel LEVIEUX : Le 6 janvier 1943, à Montluçon, un  troisième convoi de train doit partir pour l'Allemagne avec à son bord de jeunes hommes devant remplacer, dans les usines allemandes, les Allemands qui sont soldats. Les mères, les sœurs, les fiancées, les épouses, n'acceptent pas de les voir partir : 3 000 manifestants protestent et bloquent alors le départ du train. La Résistance, c'est aussi ça : une simple manifestation ! Il faut bien avoir à l'esprit que résister était très compliqué  : tout acte, toute parole, contre l‘occupant ou le gouvernement de Vichy étaient perçus comme des crimes de guerre. Ce n'était donc pas rien que de manifester ! Mais, cela ne veut pas dire qu'avant le 6 janvier 1943, il n'y avait pas de Résistance - des tracts étaient distribués, des graffitis étaient apposés sur les murs - mais celle-ci n'était pas organisée. A la fin de l'année 1942, dans les usines de Montluçon, on ne supportait plus la collaboration avec l'Allemagne. L'idée de créer un camp était déjà envisagée. Les évènements populaires du 6 janvier allaient donner l'occasion de franchir une étape : on sentait que l'on avait besoin de s'organiser. A votre avis, qu'ont fait les jeune hommes qui étaient dans les trains ? Ils sont rentrés chez eux ?

Les élèves : Ils sont partis se cacher ?

Daniel LEVIEUX : Voilà ! Pour éviter d'être repris et d'être envoyés travailler en Allemagne, ils sont partis vivre ailleurs à pied, en vélo, dans un endroit sécurisé d'où ils pourraient agir. La décision est prise de créer un maquis. Ainsi, sous l'impulsion de Georges Gavelle, militant communiste, et de Louis Bavay nait le camp Hoche, le 1er maquis de l'Allier, dans les bois des Champs, à La Pièce Plate, le 20 mai 1943. Il en a fallu du temps pour concrétiser une idée qui était née à l'automne 1942 : sept mois ! Vous voyez, il était compliqué de résister ce qui explique que le maquis a mis longtemps à s'installer.

Les élèves : C'est quoi un camp ?

Daniel LEVIEUX : Le camp Hoche est composé de plusieurs personnes qui se rassemblent hors de chez elles dans un endroit favorable pour se cacher, en fond de vallée, dans des bois, près d'un ruisseau pour avoir de l'eau pour boire et se laver.

Les élèves : Comment ont-ils su où aller ?

Daniel LEVIEUX : Georges Gavelle et Louis Bavay ont mis à l'abri tous ces jeunes à 50 km de Montluçon : ils ont choisi l'endroit où se cacher après s'être renseignés. Il fallait faire extrêmement attention à qui l'on posait des questions (il ne fallait pas compter sur le téléphone qui était extrêmement rare) pour éviter d'être dénoncé. Lucien Depresle, fut leur guide pour l'installation du Camp HOCHE après avoir fait partager l'idée d'accueillir le maquis à son père, Francis. Le lieu était sûr du côté nord, protégé par le village des Champs sur le plateau. Sans l’être autant du côté sud, les fermes étaient tenues par des paysans qui ont su « tenir leur langue », même quand quelques signes laissaient supposer une présence au fond de la vallée. C'est ainsi qu'ils sont arrivés à Meillard dans une campagne où les paysans avaient des sympathies pour la Résistance.

Les élèves : Comment faisaient-ils pour vivre ? Pour manger ?

Daniel LEVIEUX : C'était important de bénéficier d'appuis pour assurer la subsistance. Les "légaux" étaient donc ces soutiens, des personnes qui, dans la vie de tous les jours, travaillaient, ce qui ne les empêchaient pas, en cachette, de faire du renseignement, d'apporter de la nourriture à ceux qui se cachaient. On dit qu'il faut deux à trois personnes autour d'un "clandestin" pour lui permettre de vivre. Lucienne Depresles faisait partie de ces femmes qui soutenaient le camp en lui apportant à manger. Tenez... je vous livre une anecdote : un jour, Lucienne a caché (en effet, pour des questions de sécurité, les "légaux" ne connaissaient pas les clandestins), à l'endroit convenu,  sous un pont, la gamelle dans laquelle se trouvait le lapin qu'elle avait cuisiné. Mais lorsqu'elle est revenue, deux trois jours plus tard, avec un nouvel approvisionnement, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que personne n'avait touché au lapin ! Que c'était-il donc passé ? Pourquoi personne n'était venu chercher le repas ? On ne le saura jamais. Lucien Depresle (ici, en photo) s'occupait du ravitaillement des maquisards : de ses tournées, il ramenait des légumes, quelquefois de la viande quand la tuerie du cochon en offrait l'opportunité. D'autres fois Lucien allait jusque chez Pelletier, à la coopérative à Saint Pourçain ; et là, avec pour mot de passe un point d'interrogation écrit dans la main, il rapportait un kilo 500 de viande ! Plus tard, les maquisards se débrouilleront seuls avec les abattages clandestins dans les fermes des environs dont ils avaient connaissance. Les familles des Champs, Berthomier et Neuville, participaient à l'approvisionnement du camp en volailles.

Les élèves : Ils sont nombreux ces... clandestins du camp Hoche ?

Daniel LEVIEUX : Que non ! C'était un camp - le terme de "maquis" sera surtout employé après la guerre - tout petit : au début, ce sont trois, quatre gars qui sont arrivés, puis six... douze, au mois de juin... Et enfin, une quarantaine de Résistants au mois d'août 1943.

Les élèves : Il y avait des batailles ?

Daniel LEVIEUX : Pas de grandes batailles, non ! Juste des coups de main. Ils n'avaient que peu d'armes et de munitions et peu d'entre eux savaient s'en servir. Le premier équipement du groupe avait été récupéré à la démobilisation et caché par Fernand Thévenet au hameau de Champcourt à Treban : une dizaine de fusils et un fusil mitrailleur avec leurs munitions.

 

Les élèves : Que faisaient-ils ?

Daniel LEVIEUX : Ce petit groupe de Résistants était très actif et mobile : il se déplaçait beaucoup à pied, en vélo, en train  (le chef de gare de Tronget était un sympathisant) pour agir ! Ce n'était pas le cas de tous les mouvements : vous avez, je crois, rencontré Eugène Laurent au collège : lui, il appartenait au M.U.R (Mouvement Uni de la Résistance) dont la philosophie n'était pas la même. Ici, ces Résistants qui appartenaient aux F.T.P. (Francs-Tireurs et Partisans) harcelaient l'occupant : ils brûlaient des meules de blé des collaborateurs, incendiaient les stocks de fourrage réquisitionnés par les allemands aux Halles à Saint-Pourçain sur Sioule ; sabotaient la ligne à haute tension : à Monétay et à Châtel de Neuvre ; attaquaient  un train de légionnaires entre Moulins et Saint-Germain des Fossés... On compte ainsi une cinquantaine d’actions en quatre mois.

Les élèves : La vie devait être difficile ?

 

Daniel LEVIEUX : En effet, ils vivaient dans des cabanes qu'ils avaient construites et il n'était pas question de faire du feu pour ne pas être repéré. Quant au nombre important  d’hommes présents dans le maquis,   au mois d’août 1943, il a fini par attirer l’attention. Suite à une dénonciation, le camp est attaqué le 25 septembre par 120 GMR (Gardes Mobiles de Réserve) dans la forêt des Colettes où il s’était déplacé pour tenter de se mettre en sécurité. On a dénombré douze victimes, la perte des armes, des munitions et du ravitaillement. L'hiver avait également commencé à pointer son nez. La dissolution du Camp a donc été décidée et opérée en octobre 1943. Les hommes se sont dispersés pour rejoindre d'autres unités mieux équipées, dans le Puy-de-Dôme et dans la Montagne Bourbonnaise. Les élèves : Un maquis a donc une durée de vie limité ?

 

Daniel LEVIEUX : Six mois pour le maquis Hoche ; six semaines pour le maquis Casanova !

 

Les élèves : A ce moment, il n'y a donc  plus de maquis dans le bocage? C'est terminé ?

 

Daniel LEVIEUX : Non, non. En 1944, les mouches ont changé d'âne ! Le rapport de force a changé : la victoire semble possible, les Allemands reculent partout. Le nombre de Résistants croît. Le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie remobilise les énergies. Ainsi, à peu près 160 volontaires F.T.P sont arrivés le 6 juin 1944 - un nombre incroyable en comparaison avec le camp Hoche - dans la forêt de Moladier, sur la commune de Besson, répondant à l'appel du regroupement des forces. Toutefois, il a fallu se séparer de la moitié de ces volontaires qui seront des "légaux" : en effet, nourrir tout ce monde paraissait très compliqué et dangereux. Huit groupes de dix combattants sont formés et pour des raisons de sécurité, comme pour les besoins de l’action, le camp Danièle Casanova passait d’un lieu à un autre pendant que des petits groupes de combattants réalisaient leurs actions, parfois à plusieurs dizaines de kilomètres.

 

Les élèves : Leurs actions sont-elles les mêmes que celle du camp Hoche ?

Daniel LEVIEUX : Le camp Casanova n'a vécu que six semaines mais aura mené un très grand nombre d'actions, autant que le camp Hoche en six mois. Il menait des actions de guérilla. L’une des premières fut l'embuscade tendue à une colonne allemande. à Châtillon, dans les virages du Rocher Noir : huit FTP - qui n'avaient jamais tiré avec une arme mais qui avait bien préparé le terrain pour leur repli - contre une troupe d’environ 200 soldats allemands effectuant une marche de nuit et rentrant à leur cantonnement de Saint-Pourçain. Quinze allemands furent tués, aucun parmi les assaillants. Ces hommes mèneront aussi une action symbolique, preuve de leur confiance et de leur force, mais une action dangereuse puisqu'elle conduira à la dispersion du groupe. Après avoir réquisitionné des véhicules (un autocar, des camions, des véhicules), le groupe Casanova défilera en ordre dans plusieurs communes pour fêter le 14 juillet : à Châtillon, à Souvigny, plus de mille personnes les ont acclamé...

 

Les élèves : Et les Allemands ? Ils n'ont rien dit ?

Daniel LEVIEUX : Evidemment, une telle action n'est pas passée inaperçue ! La réponse n'a pas traîné. Les attaques contre le camp Casanova se sont très rapidement se multipliées : le 15 et 16 juillet, à Meillard, les maquisards ont dû se replier vers le château de Bost. Le 18 juillet, ils sont encerclés par la Milice et les GMR dans les bois de Besson. Néanmoins, ils sont parvenus à s'échapper par petits groupes en déplorant la perte de deux hommes. Après plusieurs jours d'errance, le groupe s’est reformé à Meillers pour continuer l'action jusqu'à la libération de Moulins à laquelle ils ont participé.

Les élèves : Les Allemands, le Maréchal Pétain, ne devaient pas aimer ces combattants ?

Daniel LEVIEUX : Evidemment ! Des déportations, des prises d'otages, des exécutions eurent lieu pour faire peur à la population. Les personnes arrêtées étaient enfermées dans des prisons (Eugène Laurent que vous connaissez a connu la Mal-Coiffée, à Moulins), dans des camps d'internement (Eugène Laurent à Compiègne) puis déportées. La répression fut féroce !

Les élèves : C'est quoi la répression ?

Daniel LEVIEUX : Je vais vous donner quelques exemples qui vont vous éclairer. Lucienne Depresles, Résistante communiste, cuisinait pour ravitailler le camp Hoche installé à la "Pièce plate" qui se trouvait non loin de sa ferme. La police allemande recherchait son fils, maquisard dans les F.F.I. Elle n’a rien dit malgré la sauvagerie des coups qu'elle a reçus pour la faire parler. N’ayant pas trouvé Jean-Michel, ils ont arrêté Lucienne, le 21 mars 1944 ainsi que sa fille, Simone, âgée de 15 ans, qui sera libérée au mois de juin. Lucienne fut déportée à Ravensbrück d'où elle sera libérée par la Croix-Rouge en avril 1945. Mais à peine rentrée chez elle, à Meillard, quinze jours plus tard, Lucienne Depresles décédait des suites des mauvais traitements reçus. Autre exemple, celui de Gilbert Bidet. Paysan engagé de Meillard, élu communiste distribuant des tracts, Gilbert Bidet (ici, en photo)  est arrêté plus tôt que Lucienne, en 1941. Promené de prisons en prisons, il est amené à Toulouse puis transféré en juillet 1944, dans le camp de concentration de Buchenwald où, malgré les mauvais traitements, il continue de résister en refusant de travailler pour les Allemands. Sous alimenté et très affaibli, il est tué, selon les témoignages, à coups de matraque une nuit dans les latrines.

Quant à Louis Lanusse, lui, il fut au mauvais moment au mauvais endroit. Alors qu'il se rendait en vélo, à 5h00 du matin, au bois de Pérogne pour procéder à l'essai d'armes récupérées dans un parachutage à l'intention de la Résistance, il eut le malheur de "tomber" - sur dénonciation du curé de Tronget - sur une patrouille allemande. Surpris au débouché de la petite rue du Verger dans le bourg de Tronget, il chercha à se débarrasser des armes qu'il avait sur son porte bagage en les jetant sur le tas de charbon tout proche. Malgré cela les soldats, qui avaient remarqué son geste, se saisirent de lui pour l'abattre.

Les élèves : Il y avait-il d'autres camps ?

Daniel LEVIEUX : Une cinquantaine de maquisards du groupe Villechenon, affiliés au M.U.R, étaient installés à la ferme de Villars, à Noyant-d'Allier, depuis le début du mois de juillet 1944. Leur organisation, plus militaire, était différente de celle des autres camps.

Les élèves : Eux aussi ont été attaqués ?

Daniel LEVIEUX : Oui, un matin, le 18 juillet 1944, par les mêmes forces qui l'après-midi allaient attaquer le maquis Casanova. Mais la veille de l’attaque, ils avaient été informés de l’éminence de celle-ci : le gros de la troupe a donc réussi à filer. Toutefois, sept jeunes dont Jean Villatte se trouvaient encore dans la ferme lorsque miliciens et GMR y ont mis le feu. Après avoir épuisé leurs stocks de munitions, ceux-ci sont parvenus à fuir sans être blessés pendant que la ferme brûlait.

Les élèves : Vous avez parlé des embuscades, il y avait-il d'autres actions faites par les maquisards ?

Daniel LEVIEUX : Dans la même logique de harcèlement, du sabotage des lignes électriques, le sabotage des voies ferrées a perturbé leur usage par l’armée allemande. A de nombreuses reprises, la liaison ferroviaire transversale Moulins- Montluçon a été la cible des Résistants dans le secteur. Le soir, les Résistants passaient voir le chef de gare à Tronget pour lui confier leurs intentions afin qu’il prenne les mesures utiles afin de protéger les voyageurs. Sous le tunnel des Cerisiers, ils firent dérailler le train pour rendre la voie ferrée inutilisable pendant un bon moment.

 

Les élèves : Quel était le but de cette Résistance ?

Daniel LEVIEUX : Tout simplement de mettre l'occupant dehors et le gouvernement français qui collaborait avec lui, de rétablir la Démocratie ainsi que les valeurs de la République - "Liberté, Egalité, Fraternité" - et de rendre la paix au monde !

Daniel LEVIEUX au collège Jean de La Fontaine présente l'expo de l'ANACR sur la Résistance au sein du bocage bourbonnais
Daniel LEVIEUX au collège Jean de La Fontaine présente l'expo de l'ANACR sur la Résistance au sein du bocage bourbonnais
Daniel LEVIEUX au collège Jean de La Fontaine présente l'expo de l'ANACR sur la Résistance au sein du bocage bourbonnais
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